Choisissez le statut juridique

Pour vous aider dans votre démarche, allez sur ce site spécialisé dans la holding. Vous y trouverez des conseils pratiques pour l’ouverture rapide d’une holding, selon le statut juridique choisi.

Le choix du statut juridique dépend de la stratégie que les actionnaires souhaitent adopter. Parmi les différentes possibilités, vous avez :

– La SCI ;
– La SAS ;
– La SARL ;
– La SASU.

Si vous hésitez entre ces 4 formes de société, demandez l’aide d’un conseiller juridique en entreprise. Ce professionnel vous recommandera le statut le plus approprié au profil de votre future holding.

Procédez aux démarches administratives

L’ouverture d’une holding est soumise à une procédure administrative stricte. Vous devez la respecter à la lettre pour obtenir votre autorisation :
-Rédigez le statut de l’entreprise : celui-ci doit contenir les informations essentielles sur la holding ;
-Déposez les fonds et les apports capitaux ;
-Publiez l’annonce de la création de la holding et de son immatriculation via un organisme dédié.

Attention, les dossiers juridiques de la holding doivent être déposés en même temps que ces sociétés filles.

Domiciliez la holding

Ne perdez pas de temps dans la partie administrative : accélérez-la dans la mesure du possible. Focalisez-vous sur le plus important : la rentabilité.

Les démarches administratives effectuées et la publication de la création envoyée, il est temps de domicilier officiellement votre holding. Si vous êtes encore un groupement de jeunes actionnaires, privilégiez une domiciliation professionnelle en collaboration avec un prestataire spécialisé.

En effet, il existe des sociétés qui proposent de domicilier des holdings dans leurs locaux, sans qu’ils effectuent aucune démarche administrative en ce sens. Ainsi, c’est le prestataire de domiciliation qui s’en occupe. C’est un poids en moins pour les actionnaires, afin qu’ils puissent se charger d’appliquer le business plan et commencer leurs activités.

Différents frais

Le montant des formalités diffère selon votre statut, il est donc judicieux de dresser un plan de financement initial. Si vous trouvez que c’est hors budget, sachez que la plupart des entrepreneurs peuvent obtenir un crédit, ce qui vous aidera à vous lancer. Mais vous devez tout de même prévoir un acompte de 30 % de l’investissement global. Prévoyez également l’établissement d’un business plan, qui peut aller de 150 à 600 euros, et l’élaboration d’une étude de marché, dont les frais varient entre 80 et 400 euros. Il y a aussi les coûts de communication tels que la publicité, la plaquette, une campagne Google Ads, etc.

Selon le statut, le prix du capital social

Vous devez faire appel à un commissaire aux apports pour évaluer le capital de la société que vous souhaitez créer, en tout cas, pour une SA et une SAS. Ci-après les frais obligatoires selon votre statut : 1 euro pour une SAS et pour une SASU, 1 euro pour une EURL et idem pour une SARL. Pour une SA par contre, c’est 37 000 euros, fractionnable sur une période de 5 ans, mais si vous comptez créer une entreprise individuelle, il n’y a pas de capital social. Si vous fondez une entreprise autre qu’une EI, une auto-entreprise ou une EIRL, comptez aussi les frais de rédaction des statuts.

Bien préparer le terrain

Il est primordial de bien préparer les choses pour vendre efficacement votre entreprise. Ainsi, vous devriez commencer par comprendre les points qui peuvent vous motiver à la vente. Il faudra aussi préparer à votre futur projet avant de passer à l’action. Vos intentions doivent être parfaitement claires pour faciliter la vente. N’oubliez pas d’évoquer le sujet avec votre famille et vos proches qui peuvent être touchés par la cession. Un diagnostic complet de l’entreprise est aussi important avant de la vendre.

Déterminer ce que vous souhaitez vendre

Notez que vous n’êtes pas obligé de tout céder si vous le souhaitez. Vous pourriez par exemple vous limiter quelques actions (parts sociales) ou une partie l’actif. Sinon, il tout à fait possible de céder complètement le fonds de commerce de la société. Il faut savoir que les accords des associés sont indispensables si vous en avez. Il ne reste plus qu’a évalué le prix estimatif de ce que vous souhaitez vendre. Les négociations avec les candidats à votre succession peuvent aboutir à un autre prix.

Cherchez le repreneur qui convient à votre entreprise

Il est important d’établir les profils des repreneurs idéals dès le début afin d’éviter les pertes de temps. Le mieux est de réfléchir en amont pour éviter le moindre souci. Vous pourriez parfaitement vous tourner vers un repreneur particulier ou une entreprise. D’autres profils de candidats peuvent aussi apparaitre parmi les potentiels repreneurs.

La vente proprement dite

Il est temps de passer aux négociations après avoir étudié toutes les offres. Vous pourriez vous faire aider par un expert dans le domaine pour tirer un bon profit de la vente. Il faut savoir que les négociations ne s’orientent pas uniquement sur prix de vente, mais aussi les conditions de cessions. Notez que vous devriez assurer la transition de l’entreprise jusqu’à ce que le repreneur puisse prendre enfin les règnes. La durée de la transition peut être discutée pendant la période de négociation.

Qu’en est-il de la location d’espace ?

Les espaces sont toujours recherchés, vous devez le savoir. Les entreprises, les supermarchés, toutes les sociétés disposant de stocks de marchandises ont besoin en permanence d’espace d’entreposage. C’est la raison pour laquelle ce domaine a pris un tel essor ces derniers temps. Mais à préciser que les mises de fonds exigées par les institutions financières sont assez lourdes. Cependant, ne perdez pas de vue que la location d’espace présente de nombreux avantages : vous n’avez pas de locataires avec qui vous risquez d’avoir des conflits, si entretien il y a, il est bien peu et c’est surtout l’enveloppe qu’il faut maintenir en bon état. De plus, il est très rare que les entreprises soient de mauvais payeurs.

Créez vous-même vos espaces !

Maintenant, supposons que vous n’avez pas d’espace à mettre sous location mais que vous possédiez un terrain. Vous pouvez très bien construire dessus des espaces de stockage ou pourquoi pas, des espaces de stationnement, en d’autres termes, des parkings. Etant donné qu’il sera plutôt facile de trouver des clients pour louer vos espaces, le financement ne posera pas trop de problème. Ou bien, demandez un financement pour l’achat d’un terrain que vous transformerez en parkings à louer. Autant d’idées qui peuvent vous aider à bien démarrer dans l’immobilier.

L’auto-entrepreneur s’inscrit au régime des TPE

Lorsqu’une personne s’établit en tant qu’auto-entrepreneur, il peut se soumettre au régime de droit commun. En d’autres termes, son imposition entre dans le cadre d’une TPE ou micro-entreprise. Jusqu’à un certain seuil de chiffre d’affaires (CA), l’entrepreneur n’aura pas à spécifier la TVA. La taxe sur la valeur ajoutée sera à déclarer à partir d’un CA de 82 200 € pour la vente et 32 900 € pour la prestation de service. Le régime fiscal sera celui des micro-BIC ou bénéfices industriels et commerciaux. Dans le cadre d’une profession libérale, ce sera la fiscalité des micro-BNC. Cette catégorie inclut les bénéfices non commerciaux. Quoi qu’il en soit, il faut tenir un enregistrement des revenus et faire une déclaration périodique.

L’impôt sur le revenu avec versement libératoire

Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu est une option possible pour l’auto-entrepreneur. Sur le point de vue fiscal, la personne sera davantage un travailleur à son compte que chef de micro-entreprise. Cela change le mode de calcul de ses impôts annuels. Les cotisations sociales seront également différentes. Quoi qu’il en soit, il faudra se rapprocher de l’URSAAF ou bien de la RSI pour s’enregistrer en tant que personne exerçant une profession libérale. L’impôt sur le revenu et les cotisations obligatoires seront effectués dans un seul versement. C’est beaucoup plus simple à gérer, mais ce statut fiscal offrirait moins d’avantage que celui du micro-entrepreneur, notamment au niveau des aides et subventions possibles. Puis, le chiffre d’affaires sera également plafonné pour ce régime d’indépendant.